Bénévole du mois de février 2018
Publié le 12/04/2018
Magali Andrieux de la coupe du monde 1998 à l’US Gontaud
Si la coupe du Monde 1998 en France est un événement qui marque à tout jamais l’histoire du football français, cela correspond aussi au début de l’engagement de Magali Andrieux dans le bénévolat. Rencontre.
« Même si je jouais au basket, j’ai baigné dans le football toute ma jeunesse où je suivais mon papa qui était président de l’US Gontaud. Mais en 98, alors que j’étais à la fac à Bordeaux, je suis devenue bénévole pour la coupe du monde. J’assurai l’accueil des arbitres puis nous allions voir les matchs. Ce fût une super expérience. » Raconte-t-elle.
Dès l’année suivante, Magali intégrera la commission de discipline du district de Lot et Garonne. Elle ne quittera plus l’instance départementale où elle est aujourd’hui membre du comité de direction et présidente de la commission des litiges.
Dans son club, l’US Gontaud, elle est désormais l’incontournable secrétaire du club, poste qu’elle occupe depuis 2002 sans discontinuer.
Et ce n’est pas le fait de devenir maman de jumeaux en 2005 qui l’a éloigné de son engagement, au contraire. Des enfants qui se tourneront très vite vers le football et un mari également impliqué dans le club ne sont pas sans influencer le quotidien de la famille. « Aujourd’hui, le football occupe une place très importante à la maison. Dès le dimanche soir, on pense déjà à ce qu’il faut organiser pour le week-end suivant. Le football ne s’arrête jamais chez nous. » Avoue Magali.
Magali confie également sa vision de son rôle au sein du district : « Etre impliquée au district,, cela permet aussi de se détacher un peu du club et d’avoir une vision plus globale du football départemental » avant d’ajouter qu’ « il faut être capable de faire la part des choses entre le district et le club. »
Enfin, notre bénévole se confie également sur ses craintes concernant l’évolution du football et tout particulièrement pour les clubs ruraux : « Les associations sportives jouent un rôle essentiel dans les petites communes et il faut continuer à les faire vivre » avoue-t-elle en guise de conclusion. »
Laurent Bordes